Transformation structurelle. L’expression est au coeur des débats dès qu'il s’agit d’aborder la thématique du développement sur le continent africain. Une telle transformation, entendue dans le sens d’une réorientation économique vers des activités plus productives, constituerait un formidable moteur pour le développement économique en Afrique. Mais alors que cette expression, d’une grande simplicité, semble être une solution miracle sur laquelle tout le monde s’accorde, la tâche s’avère d’une extrême complexité. En réalité, s’il est vrai que le changement structurel en Afrique est entré depuis le début des années 2000 dans une phase de progression, force est de constater que le processus n’en est qu’à ses débuts dans la plupart des pays. C’est particulièrement le cas en Afrique de l’Ouest, où une telle évolution n’a pas encore pu s’enraciner réellement. Beaucoup de chemin reste donc à parcourir et les obstacles sont nombreux. Au cœur de cette problématique réside la capacité des acteurs économiques africains à se tailler une meilleure place dans le commerce mondial, afin d’en tirer véritablement profit. Mais avec l’avènement des chaînes de valeur mondiales (CVM), les dynamiques du commerce international ont connu une évolution substantielle. Comment donc s’intégrer pleinement au sein de ces dernières ? C’est la question...